GRAND-SAULT – L’annonce de compressions à venir dans le domaine de la santé, voire la possible fermeture de certains hôpitaux à travers la province, n’est pas sans inquiéter la population.

Le maire de Grand-Sault, Richard Keeley, se dit par ailleurs préoccupé.

«Peu importe les intentions, la simple idée que l’Hôpital général de Grand-Sault soit ciblé est une préoccupation importante», a indiqué M. Keeley à l’Acadie Nouvelle.

Ce dernier affirme avoir reçu tôt mercredi matin plusieurs appels de citoyens, dont certains anciens élus municipaux, qui se disaient fort inquiets de la disparition possible de leur établissement de santé ou de certains de ses services actuellement offerts. «J’espère avoir une discussion avec notre député afin d’en apprendre davantage et de savoir quelles sont les intentions du gouvernement provincial à l’endroit de notre hôpital», a ajouté le maire.

«Je reconnais que la situation financière de la province est plutôt difficile, mais j’espère que toutes les questions seront considérées avant de prendre une décision au sujet de l’Hôpital général de Grand-Sault.

«Il y a des gens dans la communauté qui veulent se mobiliser et avoir l’heure juste », assure le maire de Grand-Sault, qui estime que le manque de service pourrait nuire au développement économique de la région.

Une dizaine de personnes étaient paisiblement à attendre à l’urgence de l’Hôpital général de Grand-Sault lors du passage de l’Acadie Nouvelle.

«C’est curieux d’apprendre ça, je me vois mal aller à Edmundston ou dans le bout de Woodstock pour recevoir des soins de santé», a indiqué une dame.

Du côté du Syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick, on hésite encore à se prononcer en raison du peu d’information disponible.

«Il n’y a pas beaucoup d’informations disponibles en ce moment au sujet des programmes de santé qui pourraient être affectés, nous allons attendre avant de commenter», a précisé Leanne Hines, porte-parole du syndicat.

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