Jessica Lange a entrepris son périple à Québec. - Gracieuseté
Plus de 1000 km à pied pour rejoindre son frère en France
Jessica Lange aime la course à pied. On pourrait même dire qu’elle adore ce sport. Ça la passionne à un tel point qu’elle s’est donné un défi de taille. L’athlète courra 1117 km en 26 jours.
Ayant elle-même surmonté une dépression grâce au sport, son frère lui confie qu’il a de la difficulté à vivre une vie heureuse.
«Mon frère à ce moment-là me disait qu’il aspirait à une vie heureuse, mais que c’était impossible. Le mot ‘’impossible’’, il m’a beaucoup interpellé. J’ai eu envie de lui dire que c’est possible», a confié la coureuse à l’Acadie Nouvelle.
Cette discussion a été pour Jessica l’élément déclencheur. Elle voulait démontrer que presque tout est possible dans la vie et qu’il est surtout possible de mener une vie heureuse.
«J’avais envie de lancer un message; de dire qu’il y a beaucoup de choses qui sont possibles dans la vie quand on le veut vraiment, bien sûr. C’est sûr qu’il faut être à traverser les petites tempêtes.»
Après y avoir réfléchi, elle se lance un grand défi: joindre son frère en France. Pour y arriver, elle compte courir de Québec, où elle réside, jusqu’à l’aéroport de Halifax. Elle s’envolera ensuite vers Paris d’où elle va courir jusqu’à Mainvilliers pour joindre son frère Jordane.
Ce défi a un nom. Tetrotop. Il est aussi à l’image de la coureuse qui testera ses limites d’endurance en parcourant 43 km chaque jour dès le 20 mai.
«Je pense que je suis une femme de défis. J’aime tester mes limites parce que je pense que ça nous permet de mieux nous connaître», a expliqué Mme Lange.
En plus de lancer le message que l’impossible est possible, la coureuse compte amasser des fonds pour la fondation CERVO qui finance principalement la recherche qui permet de mieux comprendre le cerveau, surtout en ce qui a trait aux maladies mentales et neurologiques. Son objectif est de 50 000$.
Afin d’accomplir son défi, la Québécoise a suivi un plan d’entraînement rigoureux en courant jusqu’à 210 km par semaine. Elle s’est appuyée sur son conjoint qui est aussi entraîneur certifié.
«C’est une motivation vraiment puissante. J’ai du mal encore aujourd’hui à mettre des mots sur cette motivation. J’ai comme l’impression qu’elle me donne des ailes ou une force mentale que je ne connais pas encore et que je vais aller découvrir», a-t-elle souligné.
La coureuse devrait arriver à Edmundston pour sa portion néo-brunswickoise du défi vers le 26 mai. Les gens peuvent l’encourager en commanditant un des 1117 km qu’elle franchira en visitant le tetrotop.com.