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«Les voyageurs sont le problème, pas le programme»
La controverse actuelle entourant la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique ne devrait pas faire ombrage au fait que le programme a aidé de nombreux citoyens durant la pandémie, affirme le Conseil national des chômeurs et chômeuses.
La prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE) est l’un des nombreux programmes d’aide lancés par le gouvernement Trudeau au cours des derniers mois.
«La PCMRE, les autres prestations de relance et l’assurance-emploi forment un filet social nécessaire et efficace dans le contexte de la grave crise sanitaire et économique que nous vivons présentement», dit Pierre Céré, porte-parole du CNC, qui regroupe sous son aile de nombreux organismes, dont Aide et soutien aux travailleuses et travailleurs des secteurs saisonniers, basé dans la Péninsule acadienne.
L’objectif du programme est de fournir une aide de 1000 $ durant une période de deux semaines (500$ par semaine) aux salariés et aux travailleurs indépendants qui sont incapables de travailler parce qu’ils sont malades, qui doivent s’isoler en raison de la COVID-19 ou qui ont un problème de santé sous-jacent qui les met à risque de contracter la maladie.
Or, en raison d’une faille dans le programme, certains Canadiens revenant d’un voyage d’agrément à l’étranger peuvent profiter d’un octroi de 1000$.
Le Conseil national des chômeurs et chômeuses considère que les gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral devraient plutôt agir pour mieux encadrer et limiter les voyages à l’extérieur de leurs juridictions respectives.
«Bien sûr, les voyageurs qui brisent la solidarité et quittent le pays pour des raisons non essentielles ne devraient pas pouvoir profiter de cette prestation, mais ce sont eux le problème, pas le programme.»