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Sentier pluriel, comme son nom l’indique, est un réseau de cinq sentiers pédestres qui gagne à être découvert à Grande-Digue.

«L’organisation est à l’œuvre dans la communauté depuis 2017», explique le président du conseil d’administration de l’organisme sans but lucratif, Jean-Claude Gagnon. Le groupe a été créé sous l’égide d’un premier président qui s’appelait Gilles Thibault.

«C’était pour répondre au besoin concret exprimé par la communauté. Ça vient d’une étude dans le cadre de la planification régionale du loisir de la Commission des services régionaux de Kent. L’étude avait confirmé que la marche et la bicyclette étaient les activités de loisirs les plus populaires de la région. D’ailleurs c’est la même chose pour le reste du Canada. La pandémie a certainement accentué la popularité des activités», explique Jean-Claude Gagnon.

Selon le président, l’étude en question a défini clairement le besoin d’une amélioration de sentiers pour les rendre plus fonctionnels et sécuritaires.

À l’origine, le plus important pour le nouveau comité, c’était d’avoir l’appui de la population locale. «Ce sont tous des bénévoles», précise Jean-Claude Gagnon à propos du groupe.

Jusqu’à maintenant, les bénévoles ont créé cinq sentiers, un à la fois, d’une longueur totale de 9,3 kilomètres. «Ils sont tous aménagés avec l’entente des propriétaires privés, et avec l’aide des bénévoles et de la collectivité, explique le porte-parole. On a la permission de 13 propriétaires jusqu’ici qui nous soutiennent.»

Il y a d’abord le sentier de l’école d’une longueur de cinq kilomètres destiné aux bons marcheurs.

«C’est linéaire, alors il faut faire un aller-retour, soit dix kilomètres, précise M. Gagnon. La surface est laissée à son état naturel. Alors il faut regarder où l’on marche.»

Il y a aussi un volet d’éducation environnementale intégré à ce parcours.

«On a installé des panneaux d’interprétation. On a installé une classe nature utilisée par les élèves de l’école Grande-Digue», mentionne le président de Sentier pluriel.

Deux autres petits chemins étaient aussi en développement à l’époque, soit celui de Jacques et Edna d’une longueur de 750 mètres. Celui-ci serait particulièrement magnifique l’automne. Il est doté d’un volet écologique car des nichoirs pour hirondelles et des mangeoires pour les oiseaux y sont installés.

Sentier pluriel espère y rajouter avant la fin de l’année 1,4 kilomètre cet hiver. Cette nouvelle section servira exclusivement lorsque le sol sera gelé, pour faire de la raquette, car il y a un marais de 300 mètres à traverser. D’ailleurs, la plupart du réseau est ouvert à la raquette l’hiver.

Le sentier Paul Caissie mesure seulement 500 mètres. Il donne accès à un site patrimonial, soit le marais, la lagune et la dune de Grande-Digue.

«On a d’ailleurs installé une plate-forme d’observation d’oiseaux juste au bout du marais. Cet été, on a aussi installé une plate-forme de nidification pour les balbuzards», affirme Jean-Claude Gagnon.

Le sentier Alyre Bourque est le dernier né du réseau. «On vient de l’ouvrir il y a environ deux semaines», ajoute le porte-parole de Sentier pluriel. Il est composé de deux sections, une portion nord d’environ 1,8 kilomètre est reliée au sentier de l’école.

«C’est aussi pour les gens qui aiment marcher un peu plus longtemps. La portion sud va jusqu’au bord de l’eau au large de Cocagne. On a installé un banc pour admirer l’Anse-de-Cocagne. Très facile d’accès aussi. C’est une très belle addition à notre réseau», indique M. Gagnon.

Le dernier et non le moindre, le sentier du musée, a été aménagé au cours de l’été. Très court, 145 mètres, il est en gravier. Idéal pour les activités à faible intensité, les personnes à mobilité réduite peuvent y avoir accès facilement. Il suit un boisé et est muni d’un pont en bois.

Une aire de repos a été aménagée au bout avec un banc pour admirer la baie. Le parcours débute au musée des pionniers, situé à côté du centre communautaire.

Projet pour les cyclistes

«On a différents projets dans nos dossiers. Le projet principal qui nous tient beaucoup à coeur, c’est qu’on voudrait essayer d’aménager une piste cyclable d’environ 25 kilomètres le long des routes provinciales à Grande-Digue. Nous avons préparé un projet qui a été soumis à différentes organisations gouvernementales, a fait savoir Jean-Claude Gagnon. Jusqu’ici on a eu des réponses encourageantes, mais il reste quand même beaucoup de travail à faire avant de pouvoir aller de l’avant.»

Selon le promoteur, beaucoup de sentiers sont réalisés par les villes présentement, ce qui n’est pas nécessairement le cas le long des routes provinciales.

«On aimerait commencer l’année prochaine, mais il n’y a rien de certain pour le moment. Je crois qu’on n’est pas les seuls qui aimeraient développer des pistes de vélo le long des routes provinciales», affirme M. Gagnon.

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