La ministre de la Santé, Dorothy Shephard, estime qu’il est difficile de déterminer si le gouvernement devra imposer de nouvelles restrictions de santé publique avant Noël, mais que le nombre d’hospitalisations est gérable pour le moment.

Alors que le N.-B. se prépare pour le temps des Fêtes, la Santé publique est sur le qui-vive en raison du potentiel de propagation rapide du variant Omicron.

Le nombre de cas attribués à ce virus a le potentiel de doubler en deux jours.

Même si le nombre de cas actifs a augmenté cette semaine – et que le nombre de cas du variant Omicron est passé de 14 à 30 vendredi – la ministre de la Santé estime qu’il est difficile de déterminer s’il faudra annoncer de nouvelles restrictions avant Noël.

«On a pu maintenir (la situation) avec ce chiffre. Si on voit des hausses soudaines comme en Nouvelle-Écosse, je pense qu’on doit y songer.»

Il est difficile de se prononcer sur ce qui pourrait se produire dans l’avenir proche, selon elle, puisque tout repose sur les données épidémiologiques et sur le nombre d’hospitalisations.

Ce chiffre est maîtrisable pour le moment, d’après Mme Shephard.

Il y en avait 45 vendredi, dont 14 aux soins intensifs. Le déclencheur pour passer à la phase 2 du plan hivernal est de 70 hospitalisations et 30 personnes aux soins intensifs.

«On n’en est pas proche.»

Toutefois, il suffira d’un coup de téléphone pour rappeler le cabinet du premier ministre de son congé des Fêtes et imposer de nouvelles mesures si la situation dégénère rapidement, d’après la ministre.

«On voit bien ce qui se passe en Ontario et au Québec», dit-elle au sujet des augmentations fulgurantes de cas d’Omicron dans ces provinces.

Le variant est sur le radar de la Santé publique, mais plusieurs facteurs pourraient contribuer à une augmentation soudaine du nombre de cas.

«Ces temps-ci sont intéressants parce que les étudiants des universités reviennent à la maison (pour les Fêtes). Je sais que Guelph avait un nombre élevé de cas d’Omicron, et nous avons plusieurs étudiants qui reviennent de l’Université Queens (à Kingston)», dit Mme Shephard.

David Coon, chef du Parti vert, estime que les mesures qui sont en place pour l’instant sont judicieuses puisque le gouvernement dispose de relativement peu d’informations sur le variant Omicron, hormis le fait qu’il est très contagieux.

«Les mesures sont ce qu’elles sont et c’est correct, mais il est possible que la Santé publique doive changer les mesures pour augmenter la sécurité du NB (si) les choses changent rapidement. J’espère que non, mais c’est possible.»

Il croit toutefois qu’il risque d’y avoir une nouvelle flambée de cas après la période des Fêtes, et qu’il faudra s’attendre à de nouvelles restrictions à ce moment-là.

Même son de cloche du côté de Roger Melanson, chef libéral par intérim.

«Je pense qu’il n’y aura pas de nouvelles règles avant Noël, mais possiblement après, dépendamment de la conséquence des rassemblements de Noël et du niveau de nouveaux cas et d’hospitalisations.»

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