Le ministre de l'Éducation, Dominic Cardy. - Archives
Higgs rabroue le ministre Cardy pour ses tweets sur la police de Fredericton
Le premier ministre Blaine Higgs a qualifié les propos de son ministre de l’Éducation de «regrettables et inappropriés» suite à sa critique de la police de Fredericton sur Twitter.
Dominic Cardy a été rabroué par son chef lors d’un point de presse sur la COVID-19.
M. Cardy s’en est pris à la police de Fredericton sur Twitter pour avoir permis un rassemblement de manifestants contre le confinement et la vaccination.
La police de Fredericton a dit respecter le droit des gens à participer à une manifestation pacifique.
M. Cardy a notamment accusé la force policière d’agir dans le sens contraire de la Loi sur les mesures d’urgence en permettant un tel rassemblement alors que l’arrêté de l’état d’urgence interdit tout rassemblement. Il a aussi affirmé que la police semblait appliquer la loi de façon sélective.
«Une clarification publique serait appréciée, ainsi que de l’information sur les autres lois qui sont optionnelles à Fredericton si on décide qu’on ne les aime vraiment pas», a également écrit le ministre.
Jeudi après-midi, un journaliste a demandé au premier ministre de réagir à une lettre de l’Association policière du N.-B. qui demande une enquête au sujet des tweets du ministre, et qui demande également à ce qu’il soit retiré du cabinet.
«Je n’ai pas eu le temps d’examiner la lettre en détail, mais je suis au courant et je vais parler avec le Procureur général pour discuter de quelles pourraient être les prochaines étapes à cet égard. Je pense qu’il est important que je dise que les commentaires étaient vraiment regrettables et inappropriés de la part du ministre», a répondu M. Higgs.
Le premier ministre a aussi affirmé qu’il a rencontré le chef de la police de Fredericton à la suite de cet incident et qu’il continue d’appuyer cette force policière.