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Maude Sonier accède à la présidence de la FJFNB
Maude Sonier est devenue dimanche matin la nouvelle présidente de la Fédération des jeunes francophones
du Nouveau-Brunswick (FJFNB).
La jeune femme originaire de Miramichi a accédé à ce poste clé au terme de la 35e Assemblée générale annuelle de l’organisme qui représente la jeunesse acadienne au Nouveau-Brunswick.
L’actuelle étudiante au baccalauréat multidisciplinaire à l’Université de Moncton succède à Simon Thériault, qui avait été élu président de la FJFNB en septembre 2020.
La présidente sera accompagnée au sein du nouveau conseil de direction de l’organisme par Clémence Langlois de l’École l’Odyssée de Moncton à la vice-présidence et Maxime Brideau, étudiant à l’Université de Moncton, à la secrétaire-trésorerie.
Le conseil de direction sera aussi constitué de jeunes qui représenteront les différentes régions du Nouveau-Brunswick pour la prochaine année.
«Se retrouver dans le cadre d’un événement en présentiel après deux ans d’absence, c’était tout simplement fou comme ambiance», a tout d’abord affirmé Maude Sonier, lauréate en 2021 du concours musical Accros de la chanson dans la catégorie solo.
Vice-présidente sortante de la FJFNB, la principale intéressée dit ne pas être trop effrayée par le mandat qui vient de lui être confié pour l’année 2022-2023.
«Mon expérience acquise dans les rangs de la FJFNB et le bon travail de mentorat de l’ancien président me permettent d’amorcer mon travail avec une bonne dose de confiance», a raconté la nouvelle élue.
Sept mandats prioritaires pour la FJFNB
À la suite des discussions et des prises de décisions des membres présents à l’assemblée qui s’est déroulée à l’école Saint-Anne de Fredericton, la Fédération a identifié sept mandats qui guideront ses actions durant la prochaine année.
La FJFNB entend ainsi s’assurer que la voix des jeunes soit entendue dans les décisions qui touchent la jeunesse dans leur communauté.
L’organisme entend également travailler de concert avec le ministère de l’Éducation afin de mieux inclure les diverses méthodes d’apprentissages et d’évaluations dans les programmes scolaires et s’assurer que les enseignants aient les compétences requises pour bien livrer les cours qui leur ont été assignés.
La promotion de l’apprentissage du français langue seconde au Nouveau-Brunswick et la sensibilisation de la communauté scolaire au sujet de l’hypersexualisation basée sur les choix vestimentaires dans les écoles figurent aussi dans la liste des principaux mandats de la FJFNB.
De la visite de marque
De passage à Fredericton dans le cadre d’une visite officielle au Canada, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, est allée à la rencontre des jeunes délégués présents à l’AGA de la FJFNB.
La dame, qui est à la tête de l’organisme mondial qui compte 88 États membres et 300 millions de francophones, a passé plus d’une heure samedi matin à discuter avec les représentants de la jeunesse acadienne.
«Ce fut une rencontre très intéressante et très fructueuse. Mme Mushikiwabo a profité de sa présence pour annoncer qu’elle sera parmi nous lors du Congrès mondial acadien 2024, c’était un plaisir d’entendre ça», a raconté Simon Thériault, le président sortant de la FJFNB.
Selon lui, la numéro un de la francophonie mondiale a fait preuve d’une grande écoute, d’une grande ouverture d’esprit et a livré un discours percutant.
«Elle a discuté de l’importance de l’implication de la jeunesse dans la francophonie, de l’environnement et de l’égalité des genres. Elle était inspirante et à l’écoute de nos préoccupations», a résumé Simon Thériault.