La People’s Alliance est de retour avec un nouveau chef

La People’s Alliance est à nouveau un parti enregistré auprès d’Élections NB. L’ancien député Rick DeSaulniers a été élu chef par acclamation de la formation politique samedi.

Des partisans de la People’s Alliance tentent de faire renaître leur parti depuis le départ de leur ancien chef, Kris Austin.

Ce dernier a aussi contacté Élections NB pour dissoudre son parti lorsqu’il a rejoint les rangs des progressistes-conservateurs de Blaine Higgs en mars.

Rick DeSaulniers était anciennement député de Fredericton-York pour l’Alliance avant d’être défait par le progressiste-conservateur Ryan Cullins lors de l’élection provinciale de 2020.

Il est de retour comme chef du parti depuis samedi.

La directrice générale des élections, Kim Poffenroth, a accepté de réenregistrer le parti politique puisqu’il a rempli les conditions nécessaires, soit d’élire un chef, d’avoir des associations de district dans au moins 10 circonscriptions, et de s’engager à présenter dix candidats ou plus lors de la prochaine élection provinciale.

Le tiers parti a perdu tout son financement accumulé lorsqu’il a été dissous.

La nouvelle version de la People’s Alliance a toutefois droit à la même allocation annuelle qu’avant. Il s’agit d’une somme d’argent versée aux partis politiques pour assurer leur fonctionnement.

Cette allocation est calculée selon le pourcentage de votes valides reçus par le parti lors de la dernière élection. La PA a donc reçu 14 023,50$ pour ce trimestre, selon un rapport sur le financement politique des partis publié mardi par Élections NB.

Kevin Arseneau, député du Parti vert dans Kent-Nord, croit que le retour d’un parti qui est connu pour ses prises de position contre la dualité linguistique crée un scénario qui est «doublement dangereux».

«On a ce parti qui pousse encore ces idées et on a des gens qui croient à ces idées dans le gouvernement au pouvoir.»

Le chef libéral Roger Melanson n’a pas voulu se prononcer sur l’impact que le retour de la People’s Alliance pourrait avoir sur les élections partielles de Baie-de-Miramichi-Neguac et de Miramichi-Sud-Ouest-Baie-du-Vin le 20 juin.

«Je pense que c’est une mauvaise journée pour le Nouveau-Brunswick, que ce parti-là est revenu, et qu’il voudrait faire avancer des idées avec lesquelles je ne suis pas d’accord et auxquelles la grande majorité des gens au N.-B. n’adhèrent pas.»