La représentante du Comité de surveillance du site de gestion des matières résiduelles de Red Pine ne perd pas espoir de voir son groupe de travail retrouver sa place au sein de la Commission de services régionaux (CSR) Chaleur.

Le site d’enfouissement Red Pine est en activité depuis 1989. Il reçoit et gère des déchets solides provenant de plusieurs communautés de la région Chaleur, du Restigouche, du Grand Miramichi et de la Péninsule acadienne.

En mars, la direction de la CSR Chaleur avait décidé de couper les ponts avec le regroupement de citoyens et de confier à un comité technique le rôle de surveillance du site d’enfouissement.

Les membres du conseil d’administration de la CRS avaient jugé que les sommes d’argent allouées au Comité de surveillance étaient excessives et que celui-ci manquait à son devoir de rendre des comptes à la Commission quant à l’étendue de ses activités.

Selon Nathalie Paulin, représentante du comité de citoyens, le comité technique devant être créé pourrait difficilement œuvrer avec objectivité puisque la plupart de ses membres à la table seraient nommés expressément par la CSR.

La militante d’Allardville poursuit sa croisade contre la CSR Chaleur et est parvenue récemment à s’entretenir avec le ministre de l’Environnement et du Changement climatique durant 60 minutes au sujet de l’avenir de son comité.

La rencontre avec le ministre Gary Crossman s’est déroulée à Fredericton en présence de représentants du ministère et de Denis Landry, le député de Bathurst Est-Nepisiguit-Saint-Isidore.

Nathalie Paulin espérait convaincre le ministre Crossman de ne pas entériner la décision prise par les dirigeants de la CSR Chaleur de couper les vivres du Comité de surveillance et lui permettre de reprendre son rôle de gardien du site d’enfouissement.

«Le ministre m’a dit que certains points exposés lors de la rencontre méritent des considérations et d’être analysés», a affirmé Nathalie Paulin.

«S’il n’y avait rien de valable dans mes propos et mes demandes, le ministre Crossman aurait déjà donné son accord à la CSR Chaleur et à son comité technique.»

La porte-parole du Comité de surveillance dit s’attendre à un verdict du ministre de l’Environnement et du Changement climatique d’ici les deux prochaines semaines.

Nathalie Paulin a de nouveau brandi le spectre d’actions de la part de citoyens mécontents pouvant aller pouvant aller jusqu’à un blocus de chemins et du site de gestion de matières résiduelles si jamais la CSR Chaleur ne recule pas dans ses intentions d’écarter pour de bon son comité.

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