Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs - Archives
Élection partielle hâtive: Higgs ne fait pas de promesses
Le premier ministre Blaine Higgs ne s’engage pas à déclencher rapidement une élection partielle si le député libéral Denis Landry décide de démissionner. Ce dernier a proposé de céder sa place à la nouvelle chef libérale Susan Holt pour qu’elle puisse rapidement devenir députée.
La circonscription de Bathurst-Est-Nepisiguit-Saint-Isidore est un château fort libéral. Le député Denis Landry est prêt à démissionner pour faire place à la nouvelle chef libérale, mais seulement si Higgs lui promet une élection partielle rapidement.
«Si Higgs me garantit que dans six mois il y aura une élection dans Bathurst-Est-Népisiguit-Saint-Isidore, là, je le ferai, mais s’il ne me donne pas de date là-dessus, ça sera peut-être à revisiter», a dit le député lundi.
Susan Holt a affirmé mardi qu’elle aimerait rencontrer le premier ministre pour discuter d’une élection partielle bientôt.
«Je suis vraiment intéressée d’être à l’assemblée législative. (…) C’est quelque chose dont j’aimerais parler avec le premier ministre le plus tôt possible.»
Mais le premier ministre affirme simplement qu’il suivra le protocole.
«Si la situation se présente, nous suivrons les protocoles établis par Élections NB. Mais, pour l’instant, il s’agit d’une question hypothétique et je crois que les décisions devraient être fondées sur ce que nous savons avec certitude», peut-on lire dans une déclaration par courriel attribuée à Blaine Higgs.
Selon la Loi électorale, le premier ministre n’a que six mois, dès le départ d’un député, pour choisir la date d’une élection partielle.
La date choisie n’est pas soumise aux mêmes restrictions. L’élection partielle comme telle peut donc avoir lieu plusieurs mois après la période de six mois, selon le choix du premier ministre.
En août 2021, les anciens députés provinciaux Jake Stewart et Lisa Harris ont démissionné pour tenter leur chance en politique fédérale. Jake Stewart a été élu député fédéral de Miramichi en septembre.
Ce n’est qu’en janvier 2022, six mois après leur départ, que le premier ministre Higgs a annoncé que des élections partielles auraient lieu dans ces circonscriptions. Il a ordonné que le jour du scrutin soit le 20 juin, cinq mois plus tard, compte tenu des vagues de COVID-19 qui étaient présentes dans la région.