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Les membres de la Commission de services régionaux de Kent (CSRK) ont eu un avant-goût de ce à quoi ressembleront les ententes de partage de coûts pour les installations récréatives régionales.

Lors de la réunion du conseil d’administration de la CSR de Kent, le 15 septembre, la coordonnatrice en planification des loisirs, Claudie Ringuette, a présenté une vue d’ensemble pour 2023 sur les revenus et dépenses anticipés du Centre récréatif de Rexton et le Centre AquaKent situé à Saint-Louis-de-Kent.

L’un des aspects du mandat élargi des Commissions de services régionaux consiste à faciliter la conclusion d’ententes de partage des coûts des infrastructures sportives, récréatives et culturelles régionales entre les entités de la région.

Un pouvoir législatif a été conféré pour aider les régions à développer et mettre en place ces ententes de partage pour 2023.

Comme point de départ, le ministère des Gouvernements locaux et Réforme de la gouvernance locale a dressé une liste préliminaire des installations et infrastructures pour lesquelles un partage des coûts à l’échelle régionale devrait être envisagé.

Les deux installations récréatives identifiées dans Kent sont le Centre récréatif de Rexton, le seul endroit dans la région où les gens peuvent jouer au curling, et le Centre AquaKent situé à Saint-Louis-de-Kent, la seule piscine publique établie sur un large territoire.

Selon le gouvernement, les coûts liés aux infrastructures seront partagés en fonction de la population et l’assiette fiscale de chaque entité. La coordonnatrice en planification des loisirs à la CSRK a expliqué que la formule de partage doit être équitable: il faut par exemple considérer le facteur de distance par rapport au lieu où se trouve l’installation récréative régionale.

Claudie Ringuette a mentionné qu’ils avaient créé un barème selon lequel plus le résident demeure loin de l’installation récréative, moins il contribuera financièrement au coût de ce service.

«Plus tu es proche, plus ton pourcentage de contribution va être élevé», a-t-elle déclaré.

Selon l’échelle présentée devant les maires et présidents de DSL de la région, ceux demeurant dans un rayon de 10 kilomètres et moins de l’installation récréative régionale paieront 100% de leur contribution financière fixée, alors que les résidents demeurant à 50 km de distance débourseront 45% du coût, et 0% pour ceux demeurant à 80 km et plus de l’infrastructure.

En tenant compte du coût opérationnel anticipé de 73 216$, moins les revenus de 40 656$, le coût net d’exploitation fixé pour le centre récréatif de Rexton est de 32 656$. L’entité de Five Rivers qui comprend le Village de Rexton payerait 17 025$, ce qui représente 52% du coût total à payer, tandis que le reste des entités de la région se partagerait les 15 630$ à payer.

À l’exception des résidents de Five Rivers, les coûts par habitant varient de zéro pour Baie-Sainte-Anne, Hardwicke et Escuminac à 0,88$ par résident du Grand-Bouctouche.

On aperçoit au centre le directeur général et la présidente de la Commission de services régionaux de Kent, Paul Lang et Pierrette Robichaud, lors de la réunion du conseil d’administration de l’organisme le 15 septembre. – Acadie Nouvelle: Mario Tardif

Centre Aquakent

Les coûts opérationnels anticipés pour le Centre AquaKent sont de 300 000$ et les revenus sont évalués à 135 000$, ce qui laisse un coût net d’exploitation fixé à 165 000$.

Les résidents de Beaurivage, constituée de Saint-Louis-de-Kent, Richibucto et les DSL de Saint-Louis-de-Kent, Saint-Ignace, Aldouane et Saint-Charles, se partageraient une facture de 99 500$, soit 60% du coût net en tenant compte de la formule de partage. Les entités avoisinantes se partageraient une facture de 65 499$ ou 40% du coût d’exploitation.

À l’exception des résidents de Beaurivage, le coût par habitant, selon les localités, varie de 1,24$ pour chaque résident de Baie-Sainte-Anne et les environs, à 3,83$ par personne à Kouchibouguac.

Les membres du conseil d’administration de la CSRK voteront sur cette entente de partage des coûts le mois prochain. Selon le directeur général de l’organisme, si le conseil d’administration ne souhaite pas procéder avec l’entente proposée, le ministre pourrait imposer la formule basée uniquement sur la taxe et la population, et non sur le facteur de distance.

Mairesse de Rogersville

La présidente de la CSRK et mairesse de Rogersville, Pierrette Robichaud, a fait savoir que le budget 2023 n’est pas préparé par son conseil municipal.

«Le budget 2023 va être préparé par les directions générales des nouvelles entités, et les facilitateurs. Ils vont être présentés aux comités de transition. On peut aussi faire des suggestions, mais ce n’est pas nous qui avons le dernier mot, c’est le ministre qui va l’approuver», a-t-elle précisé.

 

 

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