Meurtre de Réjean Hébert: la défense demande plus de temps

Accusé du meurtre de son père, le journaliste Réjean Hébert, Philippe Hébert a très brièvement comparu lundi en Cour provinciale à Bathurst.

Arborant l’uniforme de prisonnier de couleur orange, le jeune homme de 29 ans de Saint-Simon s’est présenté à la juge Brigitte Sivret par visioconférence à partir d’un local du Centre correctionnel régional de Dalhousie, où il est incarcéré.

L’avocat de l’accusé, Me Luc Roy, a demandé au tribunal un report des procédures afin de lui permettre d’étudier en détail l’ensemble de la preuve amassée dans l’enquête, documents qui devraient lui être remis au cours des prochains jours.

L’avocat a également indiqué au tribunal que d’autres accusations pourraient être déposées à l’endroit de son client.

Le procureur de la Couronne étant absent lors de l’audience, il a été impossible d’en apprendre un peu plus au sujet de ces éventuelles accusations.

L’accusé faisait face à l’origine à des accusations de meurtre au deuxième degré, résistance à son arrestation, conduite dangereuse, omission de s’arrêter pour la police et d’outrage envers un cadavre.

Le drame qui a secoué la Péninsule acadienne remonte au 29 décembre.

Cette nuit-là, vers 2h45, des agents de la GRC se sont rendus à une résidence de Saint-Simon afin de faire une vérification du mieux-être d’une personne.

À leur arrivée, les policiers ont trouvé le corps de Réjean Hébert à l’extérieur de la résidence. La police avait tôt fait de traiter le dossier et le décès comme un homicide.

Plus tard dans l’avant-midi, Philippe Hébert a été arrêté dans le cadre de l’enquête, après avoir fui la police.

La prochaine comparution de l’accusé qui demeure incarcéré est prévue le 21 février en Cour provinciale, à Bathurst.