Photo: Gracieuseté
Cause impliquant Wilfred LeBouthillier: les deux parties évitent un procès
Le chanteur acadien Wilfred LeBouthillier et sa conjointe Jézabel Drolet sont parvenus à une entente hors cours, permettant ainsi au couple et à une médecin de Tracadie d’éviter la tenue d’un procès qui devait débuter lundi matin, à Bathurst
Ces derniers faisaient l’objet d’un recours en justice déposé à la Cour du Banc de la Reine par la Dre Renelle Chiasson.
La poursuite visait également la société 2W Productions, une firme de production artistique qui est la propriété de Wilfred LeBouthillier et de Jézabel Drolet.
L’avocat de la Dre Chiasson, Me Jason Godin, a confirmé à l’Acadie Nouvelle qu’un règlement était intervenu dans le dossier, mettant ainsi fin au litige.
«Il n’y aura pas de procès. Les parties sont arrivées à une entente. Les détails de celle-ci sont confidentiels», a indiqué le représentant de la plaignante.
C’est l’ouverture d’une clinique de médecine esthétique à Tracadie au début de l’été 2020 qui était au cœur du litige qui opposait les parties depuis 2021.
En août 2019, La Dre Chiasson, Wilfred LeBouthillier et Jézabel Drolet ont conclu une entente portant sur l’ouverture à Tracadie d’une clinique de soins esthétiques médicaux portant le nom de la Clinique Jouvence.
L’entente de 36 mois prévoyait un partage 50-50% entre les deux parties de la plupart des dépenses et des revenus de l’entreprise. Elle prévoyait aussi à l’ouverture de la clinique des investissements de 32 500$ de la part de la Dre Chiasson pour des travaux de rénovation et de 3250$ pour l’achat d’équipement.
Le couple LeBouthillier-Drolet devait pour sa part également investir 3250$ pour des achats de base.
Lors du dépôt de la poursuite, la partie demanderesse soutenait que les parties avaient convenu de se verser en juillet 2020 une part des bénéfices d’exploitation et de reporter à plus tard le remboursement de sommes en capital provenant des deux clans en raison de problèmes financiers personnels de Jézabel Drolet.
La Dre Renelle Chiasson soutenait également que la conjointe de Wilfred LeBouthillier lui avait indiqué en septembre 2020 que le couple ne voulait plus travailler avec elle et qu’il mettait fin au partenariat.
La médecin généraliste alléguait que les défendeurs avaient par la suite sorti l’équipement et les fournitures de la Clinique Jouvence qui se trouvait alors au Superstore de Tracadie et vidé le compte bancaire de l’entreprise.
La partie demanderesse ajoute que Wilfred LeBouthillier et sa conjointe ont par la suite ouvert la clinique Jouvence dans un autre local qui se trouve sur la rue Principale à Tracadie.
La Dre Chiasson a déclaré qu’elle n’avait jamais manifesté l’intention de quitter le partenariat, qu’elle n’avait pas reçu le remboursement de son apport en capital et qu’elle avait été tenue à l’écart des activités de la clinique par le couple qui souhaitait garder les profits de l’entreprise à lui seul.
La plaignante réclamait entre autres au chanteur acadien et à sa conjointe l’apport en capital investi depuis 2019 pour la clinique, une somme d’argent en dommages-intérêts.
Wilfred LeBouthillier et Jézabel Drolet avaient qualifié les propos de la Dre Chiasson de faux, sans fondement et de diffamatoires.
Selon eux, la Dre Chiasson avait elle-même décidé de mettre fin à leur entente et n’avait aucunement participé à l’élaboration du concept de la Clinique Jouvence.
Lauréat de la première édition de Star Académie en 2003, l’artiste originaire de Tracadie a lui aussi annoncé la conclusion d’un règlement à l’amiable.
«Étant donné que ce règlement hors cour contient une clause de confidentialité, vous comprendrez que nous respecterons cette clause et n’émettrons aucun commentaire en lien avec le règlement en question», a indiqué le chanteur dans une publication sur sa page Facebook.
«L’affaire est réglée, la page est tournée et nous entamons moi et mon épouse l’année 2023 de façon très positive», a ajouté Wilfred leBouthillier, tout en précisant que sa conjointe et lui sont les seuls propriétaires de la Clinique Jouvence et qu’ils détiennent 100% des parts de l’entreprise.