Même si l’idée d’exporter du gaz naturel liquéfié en Europe semble être tombée à l’eau, Blaine Higgs tient mordicus à l’exploitation de gaz de schiste au N.-B., dans la région de Sussex.

L’entreprise Repsol a abandonné l’idée de modifier ses installations à Saint-Jean pour lui permettre d’exporter du gaz naturel liquéfié vers l’Europe.

Le premier ministre Blaine Higgs a vanté les mérites de ce projet à maintes reprises depuis le début de la guerre en Ukraine. Il veut non seulement développer l’industrie de gaz de schiste pour l’exporter vers l’Europe, mais aussi pour l’utiliser dans la province comme source d’énergie.

L’entreprise a toutefois déterminé que les prix de péage pour acheminer du gaz de l’extérieur du N.-B. étaient trop coûteux.

Loin de se décourager, Blaine Higgs estime que l’exploitation du gaz de schiste au N.-B. peut régler ce problème.

«Le problème est très clair. C’est un problème d’approvisionnement de gaz. Et on a une solution ici au Nouveau-Brunswick. Ce sera une situation de choisir si on l’utilise ou pas», a-t-il affirmé à des journalistes vendredi.

Il estime que l’exploitation de gaz de schiste est «plus importante que jamais» pour augmenter l’autosuffisance du N.-B. en matière d’énergie. Il estime que c’est la clé pour régler le déficit énergétique qui arrivera au N.-B. lorsque la centrale au charbon de Belledune devra fermer.

«Il est plus crucial que jamais de se demander si on peut développer notre propre source d’approvisionnement […] pour avoir une sécurité énergétique afin de répondre à nos propres besoins, mais aussi de répondre à ceux de nos alliés en Europe.»

Il affirme toutefois que les peuples autochtones doivent être d’accord pour que cela se produise.

Blaine Higgs affirme que le gouvernement n’a pas besoin d’enlever le moratoire sur l’exploitation de gaz de schiste pour que le jeu en vaille la chandelle. Même si «le comté de Kent a des réserves significatives» de gas de schiste, selon lui, il suffit d’augmenter la production dans certaines parties du comté d’Albert et de la région de Sussex, des régions déjà exclues du moratoire.

«Il faudrait d’autres puits, il n’y a aucun doute», dit-il.

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