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De faux avis de disparition gênent le travail de la GRC
De faux rapports faisant état de la disparition d’un enfant et qui circulent sur les médias sociaux gênent le travail des policiers de la GRC qui déplore les gestes posés par certaines personnes mal intentionnées.
L’avis publié sur certains groupes publics du réseau social Facebook faisait état de la disparition d’un jeune garçon de la région de Nackawic.
Le message trompeur, qui était accompagné d’une photo d’un garçon et de son animal de compagnie, suppliait les gens de cette région d’aider la famille à retrouver le jeune disparu.
La diffusion du message a forcé la GRC à mener certaines vérifications à propos de cette présumée disparition.
«La GRC a commencé à recevoir certains appels dans la nuit de lundi à mardi de personnes qui voulaient participer aux recherches», a indiqué Hans Ouellet, porte-parole de la GRC.
La police a rapidement déterminé que le signalement était tout à fait faux, tout comme l’identité du jeune disparu.
Qui plus est, la GRC a découvert qu’un canular semblable avait circulé en Ontario et dans l’Ouest canadien il y a quelques mois.
«J’ignore quel est le but en arrière de tout ça, c’est difficile de parler d’arnaque car il n’y a pas de demande d’argent, ni de véritable personne ciblée ou des choses du genre dans le message. Ce qui est certain, c’est qu’un tel message peut créer un sentiment de panique dans une communauté où les gens veulent toujours s’aider les uns les autres», a souligné le caporal de la GRC.
«La GRC prend tous les signalements de personnes disparues très au sérieux et tient à rappeler aux Néo-Brunswickois qu’il ne faut pas contribuer à ce genre de rumeurs ou à la désinformation», a ajouté Hans Ouellet.
Ce dernier invite la population à bien vérifier la validité d’informations du genre qui circulent sur les réseaux sociaux et d’où proviennent de telles informations.
Même si aucune somme d’argent n’a été dérobée et que personne n’a été personnellement victime de ce faux avis de disparition, la GRC a souligné qu’un tel geste est illégal et est punissable en vertu du Code criminel canadien qui stipule que commet un méfait public quiconque, avec l’intention de tromper, amène un agent de la paix à commencer ou à continuer une enquête.
Même si le geste peut parfois être banal, il est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.