Certains collectionneurs vivent au milieu de millions de cartes de sport. Les mélomanes sont entourés de dizaines de milliers de vieux vinyles ou de disques compacts. Paul Chiasson, lui, nage dans un océan rempli de produits Coca-Cola.

Le citoyen de Caraquet collectionne depuis au moins 35 ans. Employé de la compagnie Coca-Cola de 1975 à 2019, il n’a pas eu à chercher très loin pour assouvir sa passion de collectionneur.

«Au début, je ne collectionnais pas vraiment. À un moment donné, un ami m’a appelé pour me dire qu’il avait des objets de Coca-Cola. J’ai acheté plusieurs de ses choses et c’est comme ça que tout a commencé», raconte-t-il.

«Plus tard, j’ai commencé à courir les marchés aux puces pour trouver toutes sortes d’objets.»

Paul Chiasson examine une présentoir rempli d’objets de collection. – Acadie Nouvelle

Pendant ses vacances, il allait fréquemment aux États-Unis pour tenter de dénicher des petits trésors dans des encans ou des marchés aux puces.

«Au début, quand tu commences à collectionner, tu veux tout avoir. Dès que tu vois quelque chose, tu veux l’acheter. Aujourd’hui, si j’achète un objet, c’est parce que j’ai un bon prix et que ça m’intéresse vraiment», mentionne l’homme âgé de 67 ans.

Il estime avoir 3000 ou 4000 objets différents dans le sous-sol de sa résidence, de quoi surprendre ceux qui viennent visiter son petit musée personnel.

«Des gens viennent voir et ils ne s’attendent pas à voir autant d’articles différents. Certains vont regarder ça vite et c’est tout, mais d’autres sont vraiment impressionnés», mentionne Paul Chiasson.

Sa collection comprend de nombreux objets publicitaires (dont beaucoup sont des reproductions), des affiches, des jouets et des centaines de bouteilles qu’il met valeur sur des étagères.

Encore là, il a toujours eu l’embarras du choix puisque la compagnie Coca-Cola a toujours mis sur le marché des bouteilles spéciales, comme pour le Carnaval de Québec, les Jeux olympiques de Vancouver ou la dernière partie des Canadiens de Montréal au Forum.

Photo: Acadie Nouvelle

«Il y a des choses que je n’ai pas pu placer parce que je n’ai plus de place. J’ai déjà accaparé pas mal la moitié de la maison avec ça», lance-t-il en pouffant de rire.

Il a déjà pensé transformer son sous-sol en musée, mais il a finalement renoncé au projet qui aurait demandé un travail considérable.

Parmi toutes les pièces de sa collection, celle qu’il préfère est une vieille distributrice de bouteilles qui date des années 1950. Il estime sa valeur à environ 250$.

Photo: Acadie Nouvelle

«Toutes ces choses n’ont pas une valeur énorme. J’ai toujours voulu faire mon inventaire, mais je n’ai jamais eu le temps. C’est quelque chose qui va prendre beaucoup de temps», précise le collectionneur.

«C’est encore une passion pour moi. C’est juste que rendu à mon âge, la relève n’est pas là. Mon épouse n’est pas du tout attachée à ça et ce n’est pas non plus une priorité pour mon fils unique.»

Il pense d’ailleurs commencer à vendre des pièces de sa collection au cours des prochaines années.

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