Le ministre des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités, Dominic LeBlanc, a proposé aux provinces de débourser 150 millions $ pour financer la moitié du projet à travers du Fonds d’atténuation et d'adaptation en matière de catastrophes (FAAC). - Archives
Trudeau défend la nomination de la belle-soeur du ministre LeBlanc
Le premier ministre Justin Trudeau défend la nomination de la belle-sœur de son ministre Dominic LeBlanc comme commissaire intérimaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique, soulignant que son travail dans ce bureau remonte aux années au pouvoir de l’ancien gouvernement conservateur de Stephen Harper.
Martine Richard, qui travaille au Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique du Canada comme avocate depuis 2013, a été nommée pour un mandat de six mois cette semaine.
«La commissaire intérimaire œuvre au sein des plus hauts niveaux à l’intérieur du Bureau du commissaire à l’éthique depuis plus de 10 ans.(…) Elle a fait un excellent travail sous l’ancien commissaire (Mario) Dion et elle l’a d’ailleurs remplacé une couple de fois quand il était en congé de maladie et qu’il faisait face à des problèmes de santé», a dit M. Trudeau vendredi en point de presse à Moncton.
À ses côtés, le député de cette province de l’Atlantique et ministre des Affaires intergouvernementales, M. LeBlanc, a précisé qu’il s’était récusé lorsque le premier ministre avait abordé la question durant des discussions du cabinet.
«Je n’ai pas participé du tout dans ce processus (de sélection)», a-t-il en outre soutenu en disant n’avoir rien d’autre à ajouter.
Un porte-parole du Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique avait indiqué jeudi qu’une disposition a fait en sorte que certains sujets qui auraient pu placer Mme Richard dans un conflit potentiel n’ont jamais été portés à son attention.
Vendredi, M. Trudeau a affirmé que «s’il y a bien un bureau qui comprend comment gérer les conflits d’éthique ou des apparences de conflits, c’est ce bureau-là».
M. LeBlanc a été reconnu coupable d’avoir enfreint les règles sur les conflits d’intérêts en 2018 pour avoir approuvé un permis de pêche lucratif pour une entreprise dirigée par un membre de la famille alors qu’il était ministre des Pêches.