Marie-Eve Michon, directrice générale du Réseau de développement économique et d’employabilité du N.-B., à Dieppe. - Acadie Nouvelle
Un coup de pouce du fédéral pour la durabilité des entreprises francophones
Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) a lancé un projet qui vise à améliorer la durabilité des entreprises et des organismes en région francophone.
L’Agence de promotion économique du Canada atlantique contribue 1,6 million $ au projet.
Ce financement permettra aux RDÉE des quatre provinces et à leurs partenaires d’accompagner jusqu’à 50 entreprises ou organismes communautaires pour développer une stratégie de développement durable.
«C’est une première étape d’accompagnement pour développer un plan. On va se rendre chez l’entrepreneur, avoir une conversation avec lui, analyser l’état de son entreprise et s’asseoir avec lui pour développer une stratégie de développement durable», dit Marie-Eve Michon, directrice générale du RDÉE NB.
Le programme s’échelonnera sur une durée de trois ans.
Il devra s’agir d’entreprises ou d’organismes communautaires francophones de deux employés ou plus, et les premières à s’inscrire au projet seront les premières à être servies, selon la DG.
Les objectifs du programme comprennent la responsabilité environnementale, mais aussi la responsabilité sociale, selon la DG.
«Si une entreprise qui n’a pas fait son plan de relève ou qui n’a pas assuré sa durabilité ferme [ses portes], ça a un impact sur la communauté. Quand on parle de durable, c’est aussi cela. C’est la durabilité sociale, même avec la main-d’œuvre, [pour] être capable d’être durable dans le temps.»
Le projet est animé par les quatre RDÉE provinciaux, RDÉE Canada et le Centre québécois de développement durable (CQDD).
«On observe au Canada de plus en plus d’attentes envers des produits et pratiques d’affaires écoresponsables. Les consommateurs, les grands acheteurs, les investisseurs et même la main-d’œuvre nous envoient des signaux forts en ce sens, ce qui implique de revoir nos pratiques d’affaires dans un contexte de changements climatiques et de perte de biodiversité. La durabilité est maintenant un impératif d’affaires», indique Nicolas Gagnon, DG du CQDD.