Bernard Landry était un homme de contraste et non de contradictions. Il fut un homme avec une personnalité politique d’envergure. Il avait une érudition indéniable et une compassion typiquement québécoise qui défendait inlassablement une idée du 19e siècle (état-nation) tout en étant internationaliste. Il voulait humaniser l’économie et faire du Québec un pays.

Un homme fier de ses origines acadiennes en Nouvelle-Acadie, qui est devenu l’un des plus grands penseurs-praticiens de l’indépendantisme québécois. Il a décrit, du même souffle, le traumatisme de la Déportation acadienne et la perte référendaire québécoise de 1995 comme étant chacune une infamie.

Les sécessionnistes du Québec perdent l’un de leurs canons. Une génération disparaît. Les hommes et les femmes qui ont côtoyé René Lévesque et porté son rêve à bout de bras disparaissent peu à peu. Cette perte titanesque du patriote Landry laisse un gouffre d’idées et d’actions pour les indépendantistes d’aujourd’hui.

Ricky G. Richard
Québec

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