Longue vie à l’Acadie Nouvelle!
Si nous avons l’Acadie Nouvelle aujourd’hui, c’est grâce à la disparition d’un autre journal, soit l’Évangéline de Moncton, en 1982. Et nous savons que notre quotidien francophone actuel est né à Caraquet, en 1984, après de longues démarches d’un groupe de personnes déterminées et tenaces.
Grâce aux efforts soutenus, surtout de Bernard Poirier et de Léopold Léger de la région du Sud-Est, le journal l’Évangéline est maintenant reconnu au Cercle des journalistes de Moncton, situé sur le boulevard Assomption.
N’eût été du travail et la détermination de ces deux personnes et d’autres associés, l’Évangéline serait tombé dans l’oubli du peuple et surtout de ceux et celles qui visitent ce lieu à Moncton.
Il est opportun de souligner que ces deux anciens employés de l’Évangéline sont les grands responsables de cette initiative, soit de voir à l’impression de deux pages-souvenirs.
L’Évangéline dont le peuple acadien était si fier, a régné et surtout informé la population pendant plus de 100 ans. Le tout premier numéro est sorti des presses en novembre 1883, à Digby, en Nouvelle-Écosse, et Valentin Landry en fut le fondateur. Après quelques difficultés financières, l’Évangéline se fixa pour de bon à Moncton en 1905.
Je me souviens très bien que l’Évangéline était publié chaque jour et il devait y avoir des personnes très débrouillardes au sein de l’équipe qui travaillaient pour assurer la livraison dans les trois provinces maritimes. Ce ne sont pas toutes les familles qui pouvaient se payer un abonnement au journal. Je me souviens que des gens, surtout des Acadiens généreux donnaient leur copie du journal à un voisin ou à un ami après en avoir fait la lecture.
Il est à espérer que l’Acadie Nouvelle connaisse une aussi longue vie que son prédécesseur.
Je le souhaite ardemment.
Marcel Arseneau
Moncton