La compétition qui aura lieu en fin de semaine à Moncton est loin d’être un simple tournoi de basketball.

Pour les organisateurs, il s’agit d’abord de promouvoir le sport chez les jeunes francophones, mais aussi de remettre le ballon rond au menu des Jeux de l’Acadie à plus ou moins court terme.

Les rencontres préliminaires auront lieu vendredi, alors que les deux finales seront disputées samedi, au gymnase de l’école L’Odyssée.

En plus de l’équipe hôtesse, la compétition comprendra aussi des équipes des écoles Mathieu-Martin, de Dieppe, Sainte-Anne, de Fredericton, et Louis-J.-Robichaud, de Shediac.

«Il s’agit d’un premier rassemblement des écoles francophones du genre», mentionne l’entraîneur des Olympiens, Michael Riedel.

«Avec l’émergence de Basketball Dieppe qui appuie le tournoi, j’aimerais bien faire un appel pour que l’année prochaine, il y ait au moins 16 équipes et qu’on pourra demander de remettre le basketball aux Jeux de l’Acadie», ajoute-t-il.

Seulement à Dieppe, pas moins de 150 jeunes sont inscrits dans les différentes équipes.

«C’est un jeu qui a été inventé au Canada, quand même, et c’est aussi un sport olympique. Malheureusement, on l’avait enlevé des jeux pour faire une place à l’impro. Mais à l’époque, c’est parce que ce sport était typiquement anglophone», mentionne celui qui est enseignant à l’Odyssée depuis quatre ans.

«Aujourd’hui, il y a des équipes francophones partout au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et même à l’Île-du-Prince-Édouard. Il y a plein de jeunes qui ont besoin de comprendre qu’on s’intéresse aussi à eux. C’est pour ça qu’on aimerait avoir plus d’équipes l’an prochain.»

Selon lui, ce sport est en très bonne santé et on compte un bon bassin de joueurs et de joueuses chez les francophones.

«Il ne faut pas oublier que les Matadors ont remporté le championnat provincial junior AAA l’année dernière», fait-il remarquer.

Seulement aux écoles l’Odyssée et Mathieu-Martin, dans les trois équipes (AAA, AA et féminine), on retrouve une quarantaine de jeunes athlètes.

«Il n’y a donc plus de raison de mettre ce sport de côté», avance Michael Riedel.

Et même s’il risque d’y avoir une différence de calibre entre les quatre équipes (Mathieu-Martin et l’Odyssée sont les deux seules à évoluer au niveau AAA), l’entraîneur s’attend à une belle compétition.

«Je ne pense pas que ce sera un problème. De toute façon, si mes joueurs devaient faire du mal à une équipe comme Sainte-Anne, je ferais plus jouer mes réservistes. Je ne suis pas là pour détruire les gens», précise l’entraîneur.

«On est vraiment là pour faire un rassemblement et célébrer le basketball francophone, tout simplement.»

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