Lori Li Blanchard, du club Extenso de Dieppe, sera des Championnats de l'Atlantique de gymnastique rythmique, en fin de semaine, à Moncton. - Gracieuseté
La gymnastique rythmique célèbre son grand retour à Moncton
La pandémie a été difficile pour tout le monde, particulièrement pour le milieu sportif. La gymnastique rythmique a été durement touchée au Nouveau-Brunswick. Des clubs ont cessé d’exister et plusieurs athlètes ont décidé de se tourner vers d’autres sports.
Le retour à la normale, en 2022, a fait du bien à beaucoup de monde.
En ce sens, les championnats de l’Atlantique qui ont lieu en fin de semaine au Ceps Louis-J.-Robichaud, à Moncton, se veulent une véritable célébration.
On va un peu célébrer le grand retour de la gymnastique rythmique compétitive.
«Ce fut complexe à gérer pour tout le monde (lors de la pandémie). Beaucoup de nos clubs s’entraînent normalement dans les écoles. Ils se sont retrouvés dans des centres communautaires qui ne sont pas adaptés à leurs besoins», raconte Amélie-Anne Gauthier, responsable du marketing pour ces championnats.
«Les répercussions de tout ça, on les sent encore. Nous avons certains clubs qui ne sont pas en activité, d’autres qui ont fermé leurs portes. On a aussi perdu des athlètes par manque de motivation ou de locaux. Mais dans l’ensemble, ce n’est pas alarmant. Ce n’est pas une perte drastique», ajoute-t-elle.
«L’année 2022 a été une grosse année de restructuration pour essayer de remettre tout ça en place afin de s’assurer que les athlètes puissent avoir une belle année. On sent vraiment que cette année, c’est une vraie saison de compétition.»
Les championnats de l’Atlantique alternent entre le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.
C’est une occasion rêvée pour les gymnastes de se mesurer aux meilleures de la région dans leur sport.
Mais cette année, la compétition revêt une signification encore plus grande, non seulement pour la progression du sport, mais aussi pour sa survie.
«Pour le développement du sport, d’avoir quelque chose comme ça à Moncton, en termes de visibilité, c’est super. C’est sûr que ça nous aide beaucoup à garder ce sport-là en vie et présent dans la communauté», mentionne Amélie-Anne Gauthier.
«Les filles sont habituellement plus solides rendu à ce temps de l’année. Elles sont bien établies dans leurs routines. Ces championnats sont donc pour elles une belle chance de se donner au maximum.»
La compétition regroupera 130 gymnastes de 7 à 17 ans en provenance de neuf clubs (sept du Nouveau-Brunswick et deux de la Nouvelle-Écosse) aux niveaux récréatif, inter-club, provincial et national.
Ce sera la première fois que la compétition accueille les athlètes de niveau inter-club.
L’idée derrière tout ça est de leur donner une plus grosse tribune et une expérience de compétition devant juge et public.
Quelques athlètes vont se tailler une place avec l’équipe du Nouveau-Brunswick, qui va participer aux championnats de l’Est du Canada, à Markham, du 14 au 16 avril.
C’est le club Extenso, de Dieppe, qui sera l’hôte de la compétition.
«En organisant la compétition au CEPS de l’Université de Moncton,
cela nous permet d’accueillir la population de la région qui souhaite encourager nos
athlètes ou découvrir la gymnastique rythmique», mentionne la présidente, Josée LeBlanc.
Les compétitions débutent vendredi, alors que les finales sont présentées dimanche.