Les membres des Prédateurs de l’École régionale de Baie-Sainte-Anne sont dans l’ordre: Olivier Arseneault, Sam Daigle, Zavier Thériault, Lex Guimond, Nicolas Catalano, Cameron LeBlanc, Rémi Daigle et Colin Thériault (entraîneur). - Gracieuseté
Volleyball: l’école de Baie-Sainte-Anne face à trois géants
C’est en fin de semaine que les Prédateurs de l’École régionale de Baie-Sainte-Anne tenteront de prouver à l’ensemble de la province que la taille d’un établissement scolaire n’a rien à voir avec les exploits sportifs de ses athlètes. La petite école du comté de Westmorland fait partie des quatre finalistes qui prendront part aux Championnats de volleyball senior AAA de l’Association sportive interscolaire du Nouveau-Brunswick au Centre Grant-Harvey de Fredericton.
Juste pour vous donner une petite idée de la situation bizarroïde dans laquelle se trouve l’équipe masculine de Baie-Sainte-Anne, les trois autres écoles du grand rendez-vous annuel sont les Black Kats de Fredericton High, en quête d’un 10e sacre provincial en volley masculin, les Lions de Leo Hayes High, qui sont les champions en titre, et les Rebels de l’École secondaire Népisiguit de Bathurst.
Les deux premières écoles peuvent compter sur plus de 1500 élèves de 9e à 12e année, alors que l’ÉSN en accueille d’un peu moins de 1000. Avec ses 30 élèves, Baie-Sainte-Anne n’a pas le même luxe quand vient le temps de construire ses équipes sportives.
«Pour nous, c’est notre quatrième et dernière tentative de gagner dans le AAA parce que nous prévoyons retourner dans la division A l’an prochain, affirme l’entraîneur Colin Thériault. L’équipe est bâtie autour d’un groupe de cinq jeunes qui ont aidé l’équipe de Kent à remporter la finale des Jeux de l’Acadie à Grand-Sault en 2019.»
Les cinq joueurs en question sont le géant de 6 pieds 8 pouces Lex Guimond, que Volleyball Nouveau-Brunswick a récemment coiffé du titre de meilleur athlète masculin pour l’année 2022, Nicolas Catalano, Rémi Daigle, Sam Daigle et Zavier Thériault. Ce dernier, qui est le fils de l’entraîneur, ratera toutefois le tournoi du week-end en raison d’une blessure à une cheville.
Au cours des derniers mois, les Prédateurs ont remporté 31 de leurs 36 duels, en plus d’annuler deux fois contre Leo Hayes. Leurs trois défaites ont été encaissées face à Fredericton.
«Les Black Kats sont les favoris, mais nos parties contre eux ont toujours été serrées. Pour tout dire, les quatre équipes qui seront là ont été les quatre meilleures de la province dans les derniers mois. La logique a donc été respectée», explique Colin Thériault.
«Pour gagner, nous devrons évidemment compter sur un peu de chance. Mais il nous faudra aussi très bien jouer en défensive. Il faut à tout prix limiter les erreurs parce qu’un club comme les Black Kats n’ont pas de faiblesse», ajoute le pilote des Prédateurs.
En l’absence de Zavier Thériault, les Prédateurs comptent particulièrement sur le centre Lex Guimond, le passeur Sam Daigle et l’attaquant Nicolas Catalano pour mener le club.
Du côté féminin, les quatre équipes finalistes AAA sont les Vedettes de l’école Mathieu-Martin de Dieppe, les Pulamoos de Miramichi Valley, les Black Kats et les Lions.
Tout le calendrier du tournoi est disponible sur le site web de l’ASINB (nbiaa-asinb.org).
Tracadie pourrait réaliser un doublé
Les filles d’âge senior des Bisons de la polyvalente W.-A.-Losier de Tracadie parviendront-elles à répéter l’exploit de leurs jeunes consœurs qui ont récemment été couronnées au niveau junior? C’est du moins ce que souhaite l’entraîneur Jean-Noël Godin.
Parfaites en saison régulière de la Conférence Nord avec une fiche de quatre victoires en autant de parties, les Bisons sont l’une quatre formations qui compétitionneront pour la bannière provinciale AA en volleyball féminin. Les autres autres sont les Patriotes de la polyvalente Louis-J.-Robichaud de Shediac, les Night Hawks de Nackawic High et les Mariners de Fundy High.
«Je n’ai aucune idée de la force des équipes de Nackawic et Fundy, mais je sais que LJR possède un bon club. Les Patriotes nous ont battues deux fois dans des tournois dans les derniers mois. Nous pouvons par contre compétitionner avec elles», révèle Godin.
«Le volleyball est un sport de hauts et de bas pendant un match et c’est l’équipe qui pourra démontrer une meilleure constance qui devrait l’emporter. Mes filles ont une belle occasion d’apporter leur jeu à leur meilleur niveau. Même si la majorité sont en 11e année, elles auront l’occasion de laisser une belle carte de visite aux nombreux recruteurs universitaires qui seront présents», mentionne Jean-Noël Godin.
Les deux pilières des Bisons sont la passeuse Mollie Hachey et la joueuse de centre Kyana Brideau. Les deux filles effectueront d’ailleurs leurs débuts universitaires cet automne avec les Dragons de l’Université Sainte-Anne de Pointe-de-l’Église, en Nouvelle-Écosse.
Du côté des garçons, les équipes AA en lice pour les provinciaux sont les Night Hawks, les Phantoms de Bathurst High, les Pulamoos de Miramichi Valley et les Huskies de Hampton High.
Une belle occasion de se reprendre pour Saint-Jean
Les Jaguars du Centre scolaire Samuel-de-Champlain de Saint-Jean ont l’intention d’en mettre plein la vue, en fin de semaine, dans la division masculine A des Championnats provinciaux de volleyball de l’ASINB.
Après avoir subi la défaite dans chacun de leurs duels en 2022 à ces mêmes championnats, les Jaguars reviennent donc dans le carré d’as avec la ferme intention de faire mieux.
Et si on se base à leur fiche en saison régulière, alors qu’ils ont remporté leurs 10 parties, les Jaguars seront à surveiller.
Cela dit, l’entraîneur Dino Karatzios n’est pas prêt à dire que son club mérite d’être considéré comme le favori. Il cite par exemple les Huskies de Hartland qui sont parvenus à les battre aux Championnats régionaux.
«Les matchs ont été serrés, mais ils nous ont quand même battus. Je crois que les gars étaient un peu trop nerveux dans la finale régionale. Hartland est une équipe de grande taille, mais nous sommes supérieurs sur le plan technique. Je n’ai cependant pas encore vu jouer les deux autres finalistes», estime Karatzios.
Ces deux autres finalistes sont les Prédateurs de la polyvalente Roland-Pépin de Campbellton et les Corsaires de la polyvalente Mgr-Marcel-François-Richard.
«Nous n’avons pas vraiment d’objectif, mais ce serait déjà un bel exploit d’atteindre la finale, propose avec prudence Karatzios. Mais pour s’y rendre, il faut que les gars parviennent à contrôler leurs émotions.»
Les deux grands leaders des Jaguars sont le passeur Nicolas Karatzios, l’attaquant Aaron Contreras et le centre Gabriel Power, un géant de 6 pieds 5 pouces qui n’est qu’en 11e année. Power est d’ailleurs déjà sous le radar de quelques universités.
Au niveau des écoles féminines A, les quatre formations en lice sont les Dragons de la polyvalente A.-J.-Savoie de Saint-Quentin, les Prédateurs de l’École régionale de Baie-Sainte-Anne, les Golden Knights de l’école John Caldwell de Grand-Sault et les Tigers de l’école Minto Memorial.
